Voici quelques informations pratiques, à titre indicatif, sur les différentes solutions aux dettes. Ces solutions demandent à être bien évaluées en fonction de la situation et des besoins de chacun. Ce sont des pistes qui ont des conséquences à plus ou moins long terme.
Avant d’appliquer une solution légale ou bancaire, contactez le CIBES qui pourra évaluer les différentes options.
C'est le budget qui nous dira ce que l'on peut proposer aux créanciers et, le cas échéant, quelle solution légale ou bancaire serait appropriée.
- Le premier objectif devrait être de ne plus accumuler de retard avant d’essayer de payer les dettes.
- On doit disposer d’une marge de manœuvre pour planifier des remboursements de dettes.
- Établir des priorités dans la liste des dettes en fonction des priorités de la personne et des recours possibles des créanciers.
- Planifier des paiements pour les retards avec des versements mensuels réalistes.
- Ne pas attendre de pouvoir acquitter le compte au complet.
Cette solution demande à être évaluée par le CIBES pour s’assurer de sa pertinence.
Les conditions d’accès :- Avoir un revenu de travail ou offrir une garantie, par exemple un endosseur.
- Avoir un bon dossier de crédit. Les personnes qui ont un emploi précaire ou qui sont prestataires d’aide sociale, celles qui ont eu des problèmes avec le remboursement de leurs dettes ou des chèques NSF n'y ont souvent pas accès.
- Coût minimum de 1 800 $ étalé sur 9 mois s’il n’y a pas de revenu excédentaire.
- Paiement réparti sur 21 mois s’il y a un revenu excédentaire. Si toutes les conditions ont été respectées, la libération sera automatique.
- Impact sur le dossier de crédit : cote R9 pendant 6 ans après la libération de la faillite. Une deuxième faillite : 14 ans.
- Il est obligatoire de déclarer l'ensemble des dettes (même les dettes morales comme la pharmacie, famille, amis, garage, etc.)
- Certaines dettes ne sont pas libérables : amendes, contraventions, pension alimentaire, dettes résultant d’une fraude, prêts étudiants (sauf si les études à temps plein sont terminées depuis au moins 7 ans) et dettes avec endosseur.
Il vaut mieux rencontrer un syndic pour connaitre toutes les conditions en fonction de sa situation. C’EST GRATUIT TANT QUE RIEN N’EST SIGNÉ. On peut donc prendre le temps d’y réfléchir!
- Négociation avec les créanciers par le syndic afin de rembourser un pourcentage des dettes sur une période allant généralement jusqu’à 60 mois (5 ans). C’est le syndic qui se chargera de remettre les sommes perçues à chaque créancier.
- L’entente avec les créanciers inclut les frais d’administration du syndic qui seront toutefois plus élevés que dans le cas d’une faillite.
- Impact sur le dossier de crédit : R7 durant 3 ans après la fin de la proposition.
Il vaut mieux rencontrer un syndic pour connaitre toutes les conditions en fonction de sa situation. C’EST GRATUIT TANT QUE RIEN N’EST SIGNÉ. On peut donc prendre le temps d’y réfléchir!
- Administré par un service au palais de justice. Le personnel explique les procédures et détermine le montant mensuel à verser.
- Mesure permettant d’éviter une faillite ou une saisie sur le salaire (mais c’est le même calcul pour déterminer le montant mensuel à verser que pour la saisie même si notre revenu n’est pas saisissable).
- La personne déclare uniquement les dettes qu’elle souhaite mettre en dépôt.
- Le taux d’intérêt appliqué est de 5 %.
- Peut être avantageux si on vit du harcèlement de la part de créanciers.
- A un impact négatif sur le dossier de crédit.
- Une hypothèque (le créancier reprendrait la maison)
- Une dette contractée par vente à tempérament (le créancier reprendrait son bien)
- Une location d’auto (le créancier reprend sa voiture)
- Une dette avec endosseur (le créancier réclamerait la dette à l'endosseur)
- Une amende ou contravention (dette non libérable)
- Les retards de pension alimentaire (dette non libérable).